Caractérisation de la diversité phénotypique d’accessions de maïs dans le cadre de Germination 3

Rédigé par Aurélie Tock Modifié le

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  • Epi maïs

Le maïs est une espèce clé pour la sécurité alimentaire de l’océan Indien, où il est cultivé depuis le début du XVIème siècle et où il demeure une des principales céréales cultivées (avec le riz à Madagascar), les autres céréales étant en grande partie importées.

Les rendements sont actuellement réduits, notamment en raison de l’utilisation par les agriculteurs de semences autoproduites de variétés souvent peu performantes, mais également en raison des importants dégâts causés par la chenille légionnaire d’automne (Spodoptera frugiperda), détectée en 2018 à la Réunion.  

Dans ce contexte, au début du mois de novembre 2022, une parcelle expérimentale de maïs a été mise en place au CIRAD Ligne Paradis. L’objectif : caractériser la diversité morphologique et agronomique de sept variétés de maïs d’intérêt pour l’océan Indien. Certaines de ces variétés sont locales, sélectionnées par le Cirad Réunion (variétés CIRAD 412, 413, 416 et Composite des hauts), d’autres proviennent du CIMMYT situé au Mexique (variétés FAWTH 2001, 2002, 2003) et ont été sélectionnées pour leur tolérance supposée à la chenille légionnaire d’automne.

Ce travail est dirigé par Corentin Exbrayat, qui a rejoint le projet Germination au cours du mois de novembre.

Parcelle de l'essai phénotypage maïs

Après bientôt 3 mois, les premières mesures quantitatives et qualitatives ont pu débuter : longueur du limbe, densité des épillets, date de floraison, etc. Ces différents critères descriptifs sont basés sur ceux préconisés par l’UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales) concernant l’examen DHS (distinction, homogénéité et stabilité) et permettront éventuellement d’inscrire les variétés dans les catalogues nationaux.

Caractérisation morphologique : mesure de la largeur du limbe

En parallèle, la caractérisation agronomique - à savoir le rendement ou encore la tolérance aux ravageurs, tels que la chenille légionnaire d’automne - est également effectuée.

A première vue, il n’y a pas de forte différence entre les variétés observée, mais nous attendons la récolte prévue au début du mois de mars pour avoir des résultats quantitatifs plus précis.

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