La mouche des fruits Bactrocera invadens détectée à Mayotte !

Rédigé par Administrateur Modifié le

Partager :
  • Mouche des fruits Bactrocera invadens

Apparue pour la première fois sur le continent africain en 2003 (au Kenya), Bactrocera invadens a depuis envahi une grande partie de l’Afrique sub-saharienne. Signalée aux Comores en 2005, elle vient d’être détectée à Mayotte fin mars 2007. Elle constitue une menace de toute première importance pour les autres îles de l’océan indien (et tout particulièrement, du fait des flux de voyageurs et de végétaux, pour Madagascar et la Réunion).

La présence de Bactrocera invadens à Mayotte a été confirmée début avril 2007 grâce à l'identification réalisée par Serge Quilici, entomologiste du Cirad à la Réunion.

Voir la description de Bactrocera invadens.

Voir les méthodes de luttes existantes.

Voir l' alerte de l'Organisation Européenne et Méditérannéenne pour la Protection des Plantes (see EPPO alert).

Rappels réglementaires à la Réunion :

Bactrocera invadens fait partie du complexe Bactrocera dorsalis, autrefois couramment désigné par le nom commun de « mouche orientale des fruits ». En tant que telle, l'espèce est inscrite sur les listes d’organisme nuisibles dont l’introduction est interdite en Europe (directive 2000/29/CE).

A la Réunion, l’arrêté du 03/09/1990 (annexes DOM) complète la directive européenne en précisant que toutes espèces de fruits et baies fraîches originaires de pays contaminés par cet organisme sont alors interdites d’importation. En conséquence, aucun permis d’importation n’est délivré pour les fruits hôtes de ce ravageur.

D’autre part, l’analyse de risque, et les observations passées (présence de Bactrocera zonata à la Réunion, et Bactrocera dorsalis à Maurice), semblent indiquer que les introductions de petites quantités de fruits par les voyageurs pourraient être la cause principale de ces infestations.

L’Arrêté préfectoral 3029 du 25/09/1992 interdit à la Réunion le transport de végétaux et produits végétaux frais par voie de bagage aérien ou portuaire.

Pour plus d'informations sur le complexe Bactrocera dorsalis, consultez les pages suivantes :

Contacts à la Réunion :