Au pôle de protection des plantes (Réunion)
Science & recherche

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Une plate forme scientifique de haut niveau

Rédigé par Sophie Della Mussia Modifié le

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Le 3P a été labellisée en 2009 comme plate-forme d’expérimentation végétale par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (GIS IBiSA). Dès 2003, il était agréé, selon les normes européennes, pour ses niveaux de sécurité P2 et P3, permettant de manipuler des organismes de quarantaine dans des conditions de sécurité maximale.

L’unité mixte de recherche Peuplements Végétaux et Bioagresseurs en Milieu Tropical   (UMR PVBMT) du Cirad et de l’Université a obtenu en 2009 la meilleure note (A/A+) de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES). A son actif : environ 400 publications scientifiques, 500 jeunes formés par la recherche, dont une cinquantaine de doctorats, une dizaine de brevets (exemple : le test de diagnostic de la bactériose de l’anthurium) et d’obtentions végétales.

Cette unité a accompagné la création du Master Biodiversité et Ecosystème Tropicaux (BEST) de l’Université de la Réunion en 2006. Elle a participé également aux enseignements de plusieurs filières techniques (comme le Diplôme Universitaire Technologique en génie biologique et la licence professionnelle Agriculture et développement durable en milieu insulaire). En plus des cours délivrés dans ces filières, l’unité forme également chaque année une vingtaine de jeunes ingénieurs agronomes de l’une des plus prestigieuses écoles : AgroParisTech.

Les deux laboratoires appliqués à la santé des plantes, présents au 3P et partenaires fondateurs, ont connu d’importantes évolutions en 10 ans :

L’ancien laboratoire régional du Service de Protection des Végétaux est devenu l’unité spécialisée sur les ravageurs et agents pathogènes tropicaux du Laboratoire de la santé des végétaux*(LSV). C’est la seule unité outre-mer de ce laboratoire national, rattaché depuis 2011 à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail* (Anses). Sa  mission : mener une expertise sur les risques biologiques, mais aussi développer des méthodes de diagnostic officielles des organismes nuisibles de quarantaine, puis les transférer à des laboratoires comme la Clinique des plantes de la FDGDON.

La Clinique des plantes a quant à elle doublé son activité en 10 ans. L’équipe s’est appropriée de nouvelles techniques d’analyses grâce au partenariat avec la rechercheElle réalise aujourd’hui environ 4000 diagnostics de maladies ou ravageurs de plantes par an pour les agriculteurs ou les particuliers. Depuis 2010, ce laboratoire effectue également les analyses officielles, entrant dans le cadre des plans de surveillance biologique du territoire mis en œuvre par la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de la Réunion (DAAF).